Biographie

 

 

            Giuliano d'Angiolini est né à Rome en 1960. Il est compositeur, musicologue et ethnomusicologue.


Il a étudué la composition au Conservatoire de Santa Cecilia à Rome, sous la direction de Boris Porena. Sa formation musicale a été enrichie par des études en ethnomusicologie, à l'Université "La Sapienza" de Rome et à l'Accademia Chigiana de Sienne, ainsi que par des cours en acoustique et informatique musicale auprès du Centro di Sonologia Computazionale de Padoue.
Il a publié des nombreux écrits concernant aussi bien la musique savante, du Moyen-Âge jusqu'à l'époque contemporaine, que celle de tradition orale. Il est l'auteur en particulier d'une monographie sur la musique de l'île grecque de Karpathos ("Un giorno nella gioia, l'indomani nel pianto"; Nota, Udine, 2007).
Il a réalisé pour la R.A.I. de nombreuses émissions sur la musique flamande et bourguignonne de la fin du Moyen-Âge.
De 1993 à 1996, il a assuré la direction artistique du Festival de musique contemporaine italienne à l'Institut Culturel Italien à Paris.
En 1997 et 1998 il a travaillé en résidence au CCMIX de Paris.
Ses œuvres ont fait l'objet de nombreuses diffusions radiophoniques, principalement en France et en Italie.
Un premier disque de ses compositions, interprétée par l'Ensemble 2e2m et le Quatuor Parisii, a été publié par Edition RZ. Deux autres disques monographiques ont été publié par les éditions Another Timbre.

 

 

Quelques concerts, interprètes et émissions radiophoniques

 

 

Adelaide Festival, Ars Musica, Aujourd'hui Musiques, Centre Georges Pompidou, Festival d'Automne, Musica, Voix Nouvelles, Festival Présence, Oper Frankfurt, Società B. Barattelli, Teatro Carlo Felice, Tectonic Festival Reykjavik, Tectonic Festival Athens, Tokyo Bunka Kaikan, Festival Variations, Festival AngelicA...

 

Alter Ego, Apartment House, Ensemble Cairn, Ensemble Chrysalide, Ensemble 2e2m, Ensemble Fa, Ensemble Ictus, Icelandic Flute Ensemble, Le Banquet, Ensemble Moderne, Musiques Nouvelles, Ensemble Dedalus, Quatuor Parisii, Ensemble Sillages, Art Zoyd, Orchestra del Teatro Comunale di Bologna, Melaine Dalibert, Valerie Joly, Mark Knoop, Jonathan Powell, Paolo Ravaglia, Marie Kobayashi, Orfeo Mandozzi, Barbara Morihien, Donatienne Michel-Dansac, Carol Robinson, Marco Rogliano, Pierre-Henry Xuereb, Aki Takahashi, Manuel Zurria...

 

Poussière d'Etoiles, Scatola sonora, Le bruit du siècle, Espace contemporain, Les mots et les notes, En musique dans le texte, Musicomania, Pour le plaisir, Musique plurielle, Le bel aujourd'hui, Radio Tre Suite, Tapage nocturne, Boudoir et autre, Le concert du samedi, Etnica, Eléctromania, BBC Radio 3...




Gérard Pesson a écrit de lui : 

 

 

 

Giuliano d’Angiolini est absolument singulier dans le paysage musical. Sa démarche profonde, réfléchie, obstinée, l’a conduit à élaborer une musique qu’il appelle impersonnelle, musique dont toute idée de développement ou de forme est bannie.

Par des états successifs d’évidences, qui ont à voir avec l’élucidation, d’Angiolini dit avoir voulu “ laisser sa place au son pour que la musique devienne moins volontaire ”, approche qui l’a conduit à privilégier  la surface  – démarche rien moins que superficielle -, la part immédiate de toute proposition sonore, et le présent, qui est la surface même du critère temporel.

 

           Dans ses œuvres, le processus et la matière musicale ne font qu’un et sont livrés à nu. Ce qui est donné à entendre est non discursif, délibérément sans articulation formelle. Il est même loisible de s’en détacher puis d’y revenir librement, comme si le compositeur voulait utiliser positivement les mutations négatives de l’auditeur citadin d’aujourd’hui, bombardé de stimuli [...].

 

Parmi les éléments repérables de son travail, la consonance ; matériau pris en soi, voulu débarrassé de toute implication historique, dégagé de toute grammaire tonale ou modale, de toute syntaxe, et, en somme, soustrait à l’idéologie. Certaines de ces consonances d’angioliniennes, s’appauvrissant à plaisir, peuvent provenir d’un matériau préexistant. Sa sélection, ou mieux encore sa captation est alors appelée à le rendre neutre  : fragments infimes de chorals de Bach (Encore Chorals), bribes de la Messe de Tournai (Simmetrie di ritorno), du Codex Bamberg (In saeculum). Il s’agit de décontexter l’objet trouvé pour renouveler l’écoute. C’est en ce sens que le parasitage dans la musique de d’Angiolini – radios à faible volume dans Encore Chorals et dans Deux chansons des Appalaches, bande magnétique (ou autres musiques en arrière-plan) dans A poco a poco moro e vivo torno – dressent des barrières comme pour stimuler l’écoute, filtrages perceptifs qui sont autant de brouillages poétiques [...].

 

La concentration sur le son même, isolé, simplifié, comme réifié, devient l’utopie libératrice de la musique chez d’Angiolini. Ses conditions de surgissement peuvent être le résultat d’une combinatoire, d’une recherche de symétrie qui est alors le sauve conduit définitif qui dispensera le discours musical de tout processus ultérieur qui ne soit le seul énoncé, lui-même parfois abandonné à des procédures aléatoires. Le déroulement musical, afin de neutraliser toute narrativité, peut prendre la forme du catalogue, de l’énumération d’accords, comme dans Cecus non judicat de coloribus, ou dans Ita vita zita rita, manière la plus radicale de briser l’enchaînement causal. La décision musicale, la construction de l’idée doit être rigoureuse pour que le son puisse être libre [...].

 

La vision musicale de Giuliano d’Angiolini est au croisement de ses recherches approfondies sur la musique médiévale et les musiques traditionnelles  (on trouve de l’un et de l’autre domaine plusieurs dérivations dans ses propres œuvres). En se penchant avec beaucoup de science et de tendresse sur les chansons populaires, les musiques de Pérotin, d’Agricola ou celles de l’île grecque de Karpathos (dont il a publié des enregistrements remarquables), d’Angiolini a préparé sa tabula rasa : faire “ une musique qui ne soit plus construite sur les exigences de la compréhension, mais sur la perception du phénomène ” et son contexte immédiat [...].[livret du disque "Simmetrie di ritorno" - Edition RZ ]

 

Catalogue des œuvres principales

 

 

Primitive Chamber Music, Cigales, Drop by drop (1990),

trois pièces pour 3 et 6 percussionnistes. Durées : 5'30", 3'30", 4'30".

 

Ho visto un incidente (1991-'92), six mélodies sur des poésies de Sandro Penna,

pour voix seule. Durée : ca. 7'.

 

De tout bien pleine (1992, révision 2007), élaboration de musiques d'Alexander Agricola, pour 2 flûtes, cor anglais, trompette, 2 trombones, 2 percussionnistes,  guitare électrique, guitare 12 cordes (ou sim.), harpe, celesta, sampler, violon, alto, violoncelle. Durée : 7'.

 

Und'ho d'andà (1995), pour 2 cors, cornet, 3 trompettes en sib, 2 trombones, trombone basse. Commande du Festival "Aujourd'hui Musiques". Durée : 8'30".

 

Ita vita zita rita (1997), pour piano amplifié. Durée indéterminée : ca. 10'-30'.

 

A poco a poco moro e vivo torno (1997) pour flûte (prenant fl. piccolo et fl. basse), trompette, trombone, percussions, piano, violon, contrebasse, bande magnétique (bande réalisée à l'Upic) ou autres musiques en arrière-plan. Durée : ca. 15' à 20'.

 

Simmetrie di ritorno (2000), d'après le Kyrie de la Messe de Tournai, pour flûte (prenant fl. piccolo et fl. en sol), cor, trompette, trombone, percussions, accordéon, violon, alto, violoncelle, contrebasse. Durée : 8'.

 

In saeculum (2001) d'après deux motets du Codex Bamberg, pour violon et piano préparé. Durée indéterminée : ca.11'.

 

In saeculum (2002), version pour ensemble. Pour flûte en do (prenant fl. piccolo et fl. en sol), flûte basse (prenant fl. en sol), cor, trompette, piano préparé, percussions, accordéon, violon, violoncelle, contrebasse. Durée : ca. 7'.

 

Deux chansons des Appalaches (2002), pour clarinette, piano préparé et radio.

Durée indéterminée : ca. 4'30"

 

Allegretto 94.6 (2002), pour piano. Durée : ca. 5'

 

Notturno in progressione (2004), pour quatuor à cordes. Durée : 10'

 

Di questo passo (2004), pour 9 cordes (et 2 instruments électroniques ad libitum). Commande de Art Zoyd et Musique Nouvelle. Durée : 15'

 

Orizzonte fisso, bordoni mobili (2006-2007), pour flûte, trompette, trombone, saxophone, accordéon (ou orgue éléctrique ou clavier éléctronique, etc.) trio à cordes.

Commande de l' Etat français. Durée : 20' / 34'52"

 

Monochrome pour Igor (2008), pour 5 trombones. Commande de Shsk'h.

Durée : 18'50".

 

Motivetto (2009), pour effectif variable. Durée indeterminée.

 

7 flauti – 16'56" (2010), pour 7 flûtes. Durée : 17'

 

Projet/Immatériel (2012), musique électroacoustique sur support audionumérique. Durée : 26'07"

 

AnnA (2012), pour violoncelle. Durée : ca. 2'

 

Finale (2012), pour piano. Durée : ca. 18'

 

Canzonetta (2013), pour 3 flûtes (ou 3 cornets à bouquin). Durée : 5'40"

 

Tiritera (2013), pour 6 flûtes (ou 6 cornets à bouquin). Durée : 6'

 

Berceuse (2013), pour 5 flûtes Durée : 4'30"

 

(suoni della neve e del gelo) (2014), pour quatuor à cordes. Durée : 10'

 

Cantilena (2014), pour quatuor à cordes. Durée : ca. 5'-8'

 

Cartolina per Paolo (2014), pour clarinette. Durée : ca. 5'

 

Aria del flauto eolico (2015), pour 5 flûtes. Durée : 7'

 

Aria1 (2016), pour piano. Durée : ca.10'

 

Aria2 (2016), pour piano ou piano Fender. Durée : ca.12'

 

Arie (catalogo) (2016), pour flûte basse, violoncelle, piano, dans n'importe quelle combinaison ou en solo. Durée : ca. 10'

 

Romanza (2016) pour violon, ou flûte, et piano. Durée : ca. 9'

 

Litania (2017) pour flûte (prenant fl. basse), trompette, violon, violoncelle, piano, marimba. Durée : ca. 13'

 

Ad ora incerta (2018) pour orchestre (1 1 1 1 / 1 1 - - / pf / 4 3 4 1). Durée : 10'

 

Antifona (2018), pour flûte (prénant flûte basse) et piano. Durée : ca. 8'-12'


La solitudine dell'artista (2020)

Sei contrappunti nello stile fiammingo della seconda metà del Quattrocento:

 

De tous biens plaine I Durée : 2'

De tous biens plaine II. Durée : 3'

De tous biens plaine III. Durée : 4'15"

Mis en exil par grant rudesse. Durée : 2'30"

J'ayme bien celui qui s'en va. Durée : 2'

L'homme armé. Durée : 2'

 

)))((( (2023), pour flûte et sheng ou accordéon ou six clarinettes. Durée : ca. 15'

 

°o 0 ° (2023), pour flûte et clavier (piano, accordéon, orgue Hammond, harmonium, orgue éléctronique). Durée : ca. 20'-30'

 

Il caldo, il freddo, delle sale d'aspetto (2023) pour piano et orgue Hammond (ou piano et accordéon, ou deux pianos). Durée : ca. 20'.


Discographie

 

 

Giuliano d'Angiolini – Simmetrie di ritorno

 
Copertina disco RZ

 


 

• Simmetrie di ritorno • Ita vita zita rita • Orizzonte fisso, bordoni mobili • Und'ho d'andà • Ho visto un incidente • Notturno in progressione •

 

Interprètes : Ensemble 2e2m, Quatuor Parisii

Chefs. : Franck Ollu, Pierre Roullier

 

Edition RZ, Berlin, 2010 

Ed. RZ 10020

Avec le soutien de MFA

Direction artistique, montage : G. d'Angiolini

Livret de l'Auteur, avec présentation de Gérard Pesson.

 

 

 

 

« Chaque pièce ici est un joyau qui invite à une intense et gratifiante contemplation ».  (The Wire)

 

 « Personnalité singulière, musicien et poète, rêveur d’inouï, le compositeur romain occupe une position à part dans le paysage musical d’aujourd’hui ». (Resmusica.com)

 

« La musique de ce compositeur a quelque chose de merveilleusement étrange [...] S’enchaînent ici des découvertes sonores frappantes et d’une beauté envoûtante ». (Bayerischer Rundfunk)


 

 

 

Giuliano d'Angiolini – Cantilena

at102

• Aria del flauto eolico • Finale • Cantilena • Allegretto 94.6 • (suoni della neve e del gelo) • Motivetto •

Interprètes : Ensemble Chrysalide, Melaine Dalibert, Quatuor Parisii, Manuel Zurria

Direction artistique, postproduction, montage : Giuliano d'Angiolini

 

Edition : Another Timbre, Sheffield, 2016 - at102

 

 

« Sublime, poised music full of open space [...] A port in the storm ».

 (The Guardian)

 

« Qui entre par effraction dans le labyrinthe enjôleur du compositeur romain risque de s’y habituer et de s’y complaire, au point de ne plus vouloir en sortir, comme une conversion d’ascèse – ce qui n’est pas un mince compliment ». (Muiskzen).

 

 

 

 

The Guardian 2 

 


The Wire

(march 2011)

 

 

 

Giuliano d'Angiolini

Simmetrie di ritorno

Edition RZ CD

 

RZ more than make up in quality what they lack in quantity of releases, and have a rare knack of locating little-known composers of distinciton. Giuliano d'Angiolini is one. All we're told is that he was born in Rome in 1960, and lives in Paris. No dates for his compositions are given, but the recordings date from the last decade. He's developed what he call "impersonal music", that abandons the idea of development or form, and focuses on the surface and the present, as the sleevenote comments: musical process and material are but one and are completely laid bare. What we are to hear is  non-discursive, deliberately lacking formal organization". This is a peculiarly modern artistic dream, and an unrealisable one. If music is produced intentionally, as it must to be music, ther's inevitably a form.

But if the value of an idea is the art it produces, it's fully vindicated in the uncanny, gentle, yet quirky compelling pieces here.

There's repetition of ideas, but as the approach might suggest, little in the way of development. Larger ensemble pieces are performed by Ensemble 2e2m, beginning with "Simmetrie di ritorno" which presentes "scraps of Tournai Mass" - an anonymous 14th century settin - through its haunting, pause-filles progress. "Orizzonte fisso, bordoni mobili" (steady horizon, floating drones") is more droning, pitching an instrumental ensemble against traffic noise, but d'Angiolini plays with the idea of noise as one of the voices (there's also some audience noise ont the recording, which presumably isn't a "voice" like the traffic). The final ensemble piece, "Und'ho d'andà" for horns, is gently rambling, as cheerfully and seriously inane as Satie. There are two solo pieces. The fragmented and interrupted "Ita vita zita rita" for piano, performed by Monique Bouvet, draws on overtones in its sparse chording. "Ho visto un incidente" for vocalist (Barbara Morihien" is a Scelsi-like, pause-filled monody. The fugitive sounds of "Notturno in progression", for string, quartet, conclude the disc; Every piece here is a jewel that invites and rewards intense contemplation.

 

Andy Hamilton


 

 

Giuliano d'Angiolini – Antifona

 

couverture Antifona

 

 

 

 

• Ad ora incerta • Aria1 • Antifona • Litania •

Interprètes : Apartment House, Tonino Battista, Giuliano d'Angiolini, Mark Knoop, Orchestra del Teatro Comunale di Bologna, Manuel Zurria

 

Postproduction, montage : Giuliano d'Angiolini

 

Edition : Another Timbre, Sheffield, 2020 - at 157

 

 

 


Compositions apparues dans des disques collectifs :

 

 

Disque: Experience de vol 4-5-6

 

• Di questo passo •

 

Interprètes : Art Zoyd, Musiques Nouvelles

Direction : Jean-Paul Dessy

Production : In-possible Records

Assistant musical pour l'éléctronique : Frédéric Voisin

 

***

 

 

Disque: Dai suoni alle note

 

 

• Deux chansons des Appalaches •

 

Interprètes : Mauro Castellano, Piero Paolo Fantini

Production : Conservatorio di  Musica N. Paganini di Genova, Ministero per i Beni Culturali, Ministero Istruzione Università e Ricerca. CG0028GE.

 

 

***

 

CD annexe à la revue Filigrane n. 4

 

• A poco a poco moro e vivo torno•

 

Interprètes : Ensemble 2e2m

Direction : Paul Méfano

Montage : Giuliano d'Angiolini

Edition : Filigrane n. 4, Editions Delatour France, 2006, Sampzon.

 

 

 

***

 

Disque : Hotel Boltanski

 

• Berceuse•

 

Interprète : Manuel Zurria (flûtes)

Montage: Giuliano d'Angiolini

 

• Romanza•

 

Interprètes : Manuel Zurria, Giuliano d'Angiolini

Montage: Giuliano d'Angiolini

 

Edition : Atopos Music, Juin 2017.

 

 

 


Ecrits

 

Musicologie :

 

Le son du sens : Machaut, Stockhausen, « Analyse Musicale » , 9, octobre 1987, Société Française d'Analyse Musicale, Paris. 

 

Tierkreis, « Analyse Musicale », 14, janvier 1989, Société Française d'Analyse Musicale, Paris. 

 

Intervista a Karlheinz Stockhausen, « Musica Realtà », 28, avril 1989, Edizioni Unicopli, Milano.

 

Contrechamps n.9 : Karlheinz Stockhausen, « Musica Realtà », 31, avril 1990, Edizioni Unicopli, Milano.

 

Caprices pour violon, livret d'introduction au disque Salvatore Sciarrino. Accord, 1994.

 

Acqua acetosa, « Filigrane », 4, Editions Delatour France, 2006, Sampzon.

 

(Une résonance), « Filigrane », 4, Editions Delatour France, 2006, Sampzon.

 

De la main à l'écriture : Domenico Scarlatti, « Musimediane », 7, Le timbre baroque, 2013. http://www.musimediane.com/numero7/ANGIOLINI/index.html

 

Les mécanismes musicaux de l'expression : un Lied de Schubert, « Musimediane », 7, Le timbre baroque, 2013. http://www.musimediane.com/numero7/ANGIOLINI_ht/index.html

 

L'apparence sonore de la mort (les Requiem Canticles de Stravinsky), « Musimediane », 11, 2019: http://www.musimediane.com/11dangiolini/

 

Borlet, Du Fay, Binchois et La belle se siet : une Chanson sui generis du XVe siècle, Revue belge de musicologie, Vol. LXXVI, 2022.

 

 

 

Ethnomusicologie :

 

Articles:

 

Grèce : musique de l'île de Karpathos, livret d'introduction au disque Buda Records, 92644-2 AD 761,1996. Enregistrements de l’Auteur.

 

« Notes sur la polyphonie de tradition orale à Ceriana (Italie) », in : L. Charles-Dominique, J. Cler (dir.), La vocalité dans les pays d'Europe méridionale et dans le bassin méditerranéen, FAMDT, Collection Modal, Parthenay, 2002, (51 pp, avec CD ; enregistrements de l’Auteur).

 

Polyphonies vocales de Ligurie : la Compagnia Sacco de Ceriana, livret d'introduction au disque Buda Musique, CD 3018100, France, 2010.

 

Study guide du film de Hugo Zemp : Polyphony of Ceriana, The Compagnia Sacco. MA: Documentary Educational Resources, Watertown, 2010.

 

La quintina ; analyse d'un chant de confrèrie sarde, interview filmée, « Musimediane », 5, 2010. http://www.musimediane.com/5dangiolini-chouvel/

 

« Et si la hauteur était fonction du timbre ? », Esthétique et cognition, J-M. Chouvel et X. Hascher (dir), Publications de la Sorbonne, Paris, 2013.

 

La quintina en une voix seule - dissection d'une illusion acoustique, « Musimediane », 9, 2015. http://musimediane.com/numero9/DANGIOLINI/

 

La quintina, une voix sans corps, « Orgues Nouvelles », 49, Paris, été 2020.

 

« Oralità e storia. Qualche spunto di riflessione », in : Il guardiano dei suoni, M. Rossitti (dir.), Mimesis Edizioni, Milano, 2021.

 

« Die historischen Ursprünge des genuesischen Trallaleros und seine Beziehungen zu den Traditionen des Landesinneren der Apenninen », in : Raymond Ammann, Thomas Nußbaumer (éd.), Alpenstimmen. Beiträge zum Jodeln und mehrstimmigen Singen, Universitätsverlag Wagner, Innsbruck, 2022.

 

Giovani cantori delle valli piacentine, livret d'introduction au disque Nota, BN CD 026, Udine, 2022. Enregistrements de l'Auteur.

 

 

Livres :

 

Un giorno nella gioia, l'indomani nel pianto. La musica dell'isola di Karpathos, Nota, Geos CD Book 607, Udine, 2007. (220 pp., avec 2 CD ; enregistrements de l’Auteur).

 

Musiche tradizionali del Ponente Ligure. En collaboration avec M. Balma. Squilibri Editore, Accademia Nazionale di Santa Cecilia, Roma, 2007. (131 pp, avec 2 CD).

 

Jesu – Un chant de confrérie en Sardaigne, Editions Delatour France, Sampzon, 2009. (80 pp).

 

Canti tradizionali della Val Nure - Il coro di Farini, Nota, Geos CD Book 458, Udine, 2018. (56 pp, avec 1 CD ; enregistrements de l’Auteur).

 

JesuUn canto di confraternita in Sardegna, Libreria Musicale Italiana, Lucca, 2018. (68 pp)

 

Alle origini del trallalero genovese, en collaboration avec M. Balma, Nota, Geos CD Book 479, Udine, 2018. (96 pp, avec 2 CD).

 

L'isola di Karpathos, la musica, gli uomini (avec documentaire vidéo 54'34"). À paraître (Nota, DVD Book 689, Udine).

 

 

 

Inédits :

 

Jour après jour. (2014) http://www.dangiolini.altervista.org/Ecrits/Quelquesecritsfrancais.pdf

 

In armonia - la tradizione del canto polivocale : Ceriana. (2013).

 

Compte rendu du livre de Pierre Boulez : Le pays fertile-Paul Klee". (1991).

 

Ecrits sur la musique. (1991-1996).

 

 

 

Disques de recherche ethnomusicologique

 

 

Grèce : Musique de l'île de Karpathos. Buda Musique, 92644-2 AD 761, 1996. Enregistrements, livret, montage de l'Auteur.

 

Polyphonies de tradition orale à Ceriana ; 4 morceaux dans le CD annexe au livre : La vocalité dans les pays d'Europe méridionale et dans le bassin méditerranéen, FAMDT, Collection Modal, Parthenay, 2002. Enregistrements, montage de l'Auteur.

 

Musique de tradition orale à Karpathos ; 2 CD annexes au livre : G. d'Angiolini, Un giorno nella gioia, l'indomani nel pianto. La musica dell'isola di Karpathos. Nota, Geos CD Book 607, Udine, 2007. Enregistrements, montage de l'Auteur.

 

Polyphonies vocales de Ligurie : la Compagnia Sacco di Ceriana. Buda Musique, 3018100, 2009. Direction artistique et livret de l'Auteur.

 

Canti tradizionali della Val Nure, 1 CD Annexe au livre: G. d'Angiolini, Canti tradizionali della Val Nure, Nota, Geos CD Book 458, Udine, 2018. Enregistrements, montage de l’Auteur.

 

Collaboration au livret du disque : Canti erranti. Musiche nuziali dei rom del Kossovo, Università degli studi di Pavia, Università degli studi di Pisa, Università di Lugano, 2007. Sous la direction de Nico Staiti.

 

Giovani cantori delle valli piacentine, à paraître (Nota, BN CD 026, Udine).

Enregistrements, livret, montage de l'Auteur.

 

 

***

 

 

 

Filmographie

 

 

Un giorno nella gioia l'indomani nel pianto. Documentaire. Vidéo HD, couleur. 54'34". 2012.

Image, son, montage audio : Giuliano d'Angiolini. Assistant camera : Carlo Carratelli, Jean-Marc Chouvel. Montage video : Arnaud Dommerc. Etallonage : Michele Gurrieri. À paraître (Nota, DVD book 689, Udine).


Conférences et séminaires

 

 

 

"La matière du son"

École Supérieure des Beaux-Arts de Tours, Tours, 4 mai 1999.

 

"Formes en musique"

École Supérieure des Beaux-Arts de Tours, Tours, 29 mai, 5 juin 2001.

 

"Ricomporre musica mai scritta"

Conservatorio di  Musica N. Paganini, Genova, 24 octobre 2003.

 

"L'art classique est née à Lascaux"

CDMC, Paris, 8 mars 2005.

 

"La musique de l'île de Karpathos"

Université Paris VIII, 14 décembre 2006, 12 Janvier 2007.

 

"Comme un son naît, vit, meurt"

École Supérieure des Beaux-Arts de Tours, Tours, 27 mars 2007.

 

"Un giorno nella gioia l'indomani nel pianto:

l'espressione musicale dei sentimenti a Karpathos"

Università degli Studi di Torino, 13 mars 2008.

 

"La musica dell'isola di Karpathos"

Colloquio "Gli incontri di Castelsardo per Pietro Sassu", Castelsardo, 26 septembre 2008.

 

"La tradizione nel corso del tempo: canto profano e sacro di Ceriana nel Ponente ligure” Seminario di etnomusicologia, Università degli Studi di Torino, 14 mars 2008.

 

"Et si la hauteur etait fonction du timbre?"

 Seminaire "Esthétique et cognition", Université de Paris I / CNRS, 6 décembre 2008.

 

"Musique et organisation de l'espace dans la ritualité à Karpathos"

Journée d'étude "Genres et espaces : du réel à l'imaginaire". Université de Lille, 30 janvier 2009.

 

"La surface des sons"

Séminaire Entretemps, Ircam, 27 mars 2009.

 

"Invention et changement dans la musique de l'île de Karpathos"

Colloque "Le corpus de l'oralité" , Cnrs-Ircam, 24 novembre 2011.

 

"Una voce senza un corpo: la quintina nel canto sardo"

Universtà degli Studi di Torino, 26 avril 2016.

 

"Alle origini del trallalero genovese"

Colloque Mehrstimmingkeit Alpenraum, Universität Mozarteum, Innsbruck, 23 octobre 2018.